Anxiété préopérationnelle

Effets physiologiques

L’anxiété peut provoquer des réponses physiologiques telles que tachycardie, hypertension, température élevée, transpiration, nausées et un sens accru du toucher, de l’odorat ou de l’ouïe.

Un patient peut également présenter une vasoconstriction périphérique, ce qui rend difficile l’obtention de sang par le personnel hospitalier.

Effets psychologiquesmodifier

L’anxiété peut provoquer des changements comportementaux et cognitifs qui entraînent une augmentation de la tension, de l’appréhension, de la nervosité et de l’agression.

Certains patients peuvent devenir si inquiets qu’ils ne peuvent pas comprendre ou suivre des instructions simples. Certains peuvent être si agressifs et exigeants qu’ils nécessitent une attention constante du personnel infirmier.

Stratégies et tendances comportementalesdit

Dans les recherches menées par Irving Janis, les réactions et stratégies courantes ont été séparées en trois niveaux différents d’anxiété préopératoire:

Faible anxiété

Les patients de cette catégorie ont tendance à adopter une attitude de plaisanterie ou à dire des choses comme « il n’y a rien à ça! »Parce que la plupart des douleurs ne sont pas préconçues par le patient, les patients ont tendance à blâmer leur douleur sur le personnel hospitalier. Dans ce cas, le patient a l’impression d’avoir été maltraité. En effet, le patient n’a pas l’état d’esprit habituel selon lequel la douleur est un résultat inévitable d’une opération.

D’autres tendances incluent l’affichage d’une attitude calme et détendue pendant les soins préopératoires. Ils ne ressentent généralement aucun trouble du sommeil. Ils ont également tendance à faire peu d’efforts pour obtenir plus d’informations sur les procédures médicales. Cela peut être dû au fait qu’ils ignorent les menaces potentielles, ou peut-être simplement parce qu’ils ont réussi à s’isoler et à éliminer toute pensée de doute et de peur.

La principale préoccupation que les patients peu anxieux ont tendance à exprimer concerne les finances, et ils nient généralement leur appréhension des dangers opérationnels.

Anxiété modérée

Les patients de cette catégorie ne peuvent éprouver que des tensions émotionnelles mineures. L’inquiétude ou la peur occasionnelle ressentie par un patient souffrant d’anxiété modérée peut généralement être supprimée.

Certains peuvent souffrir d’insomnie, mais ils répondent généralement bien aux sédatifs légers. Leur manière extérieure peut sembler relativement calme et bien contrôlée, à l’exception de petits moments où il est évident pour les autres que le patient souffre d’un conflit intérieur. Ils peuvent généralement effectuer des tâches quotidiennes, ne devenant agités que de temps en temps.

Ces patients sont généralement très motivés à développer des informations fiables auprès des autorités médicales afin d’atteindre un point de soulagement confortable.

Anxiété élevée

Les patients de cette catégorie essaieront généralement de se rassurer en cherchant des informations, mais ces tentatives, à long terme, échouent à aider le patient à atteindre un point confortable car la peur est si dominante.

Il est courant que les patients à ce niveau d’anxiété se livrent à des activités distrayantes mentalement pour tenter de se débarrasser du danger anticipé. Ils ont du mal à idéaliser leur situation ou à maintenir une sorte de conception selon laquelle les choses pourraient bien se passer à la fin. Cela parce qu’ils ont tendance à s’attarder sur des dangers improbables.

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