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Charges pendantes
Après la chute du président égyptien Hosni Moubarak et de son régime le 11 février 2011 , des militants politiques et le public égyptien ont manifesté sur la place Tahrir du centre-ville du Caire. Le but principal de ces manifestations était de faire pression sur le gouvernement intérimaire pour que les principales figures du régime Moubarak soient jugées, notamment les anciens ministres de l’Intérieur, du Tourisme, de l’Information, des Finances, de l’Industrie, du Commerce et du Logement. Les manifestants ont appelé au procès non seulement de ces personnes, mais aussi de l’ancien président Moubarak et de sa famille.
Sous la pression de ces manifestations, le gouvernement intérimaire a arrêté tous les ministres susmentionnés ainsi que d’autres individus fidèles au régime. Le gouvernement a enquêté sur ces individus pour des délits de détournement de fonds publics, d’abus de pouvoir et de profit illégal. Ce rapport traite des charges pénales en cours contre l’ancien président égyptien Hosni Moubarak et les membres de sa famille immédiate, de la procédure pénale, y compris la charge de la preuve applicable pour les crimes allégués, et des sanctions potentielles encourues par les accusés. (Juin 2011)
Mise à jour du statut
Depuis la chute du régime du président Hosni Moubarak en Égypte le 11 février 2011, Moubarak a fait l’objet d’enquêtes pour quatre crimes : avoir ordonné le meurtre de manifestants pacifiques, avoir détourné des fonds publics, avoir obtenu des gains illicites et avoir accepté illégalement des cadeaux pendant son mandat. Alors qu’un deuxième procès pour meurtre est en cours, Moubarak a déjà été condamné à trois ans d’emprisonnement pour détournement de fonds publics. Jusqu’à présent, aucun acte d’accusation officiel n’a été émis contre Moubarak pour les accusations de gains illicites. Moubarak a conclu un accord de règlement avec l’accusation sur l’accusation d’avoir accepté des cadeaux illégaux. (Juin 2014)