La Vraie Histoire Derrière ‘Les Misérables’ Épisode 1: 1815 | Visions télé

(Crédit: Avec l’aimable autorisation de Robert Viglasky / Lookout Point)

La nouvelle adaptation chef-d’œuvre Des Misérables contextualise l’histoire dans l’histoire plus vaste de la France. Notre série d’accompagnement retrace l’histoire de la nouvelle version graveleuse de Les Mis et demande à quel point le versement de chaque semaine est précis. Cette semaine, nous jetons un coup d’œil au premier épisode.

Waterloo &Ses conséquences

La plupart des gens connaissent Les Mis via la comédie musicale extraordinairement populaire, qui, comme le roman, commence par un focus sur Jean Valjean, l’homme célèbre pour avoir fait 19 ans pour avoir volé une miche de pain. Cette nouvelle adaptation remet les pendules à l’heure quelques mois en arrière, juxtaposant les derniers mois de la phrase de Valjean au cours de l’histoire qui l’entoure, tout en donnant un aperçu de personnages que l’on ne voit habituellement que plus tard dans l’histoire, Fantine et Marius. Ce dernier, encore enfant, est le fils du colonel. Pontmercy, un vétéran de Waterloo, élevé par son grand-père maternel.

Waterloo a eu lieu en juin 1815, avec les armées de France sous Napoléon Bonaparte. Ce fut la dernière position de Bonaparte lorsque la France fut vaincue par l’Angleterre et le duc de Wellington. Il a abdiqué quatre jours plus tard. La bataille a tué des dizaines de milliers de personnes, l’Angleterre sacrifiant environ 15 000 hommes et la France perdant quelque part le double. Mettre Thernardier sur la scène de la bataille peut être un peu exagéré, étant donné qu’il est parisien, et Waterloo s’est produit en Belgique, et les transports en commun qui facilitent ce voyage n’existaient pas à cette époque, mais la réalité de la façon dont ces corps ont été ramassés par des voleurs désespérés est très fidèle à l’époque.

Restauration Bourbon

La période couverte par Les Mis, de l’effondrement de Napoléon à la Révolution de juillet en 1830, est ce qu’on appelle la Restauration Bourbon. Quand Monsieur Gillenormand parle de la France ayant à nouveau un roi, la plupart pourraient supposer qu’il exprime son soulagement à la fin d’un nouveau cycle de démocratie, et que les autocrates reprennent le contrôle. Compte tenu de ses perruques et de ses parures, sans parler de la connaissance du public que son petit-fils Marius s’engagera plus tard pour la révolution et la démocratie, cela est compréhensible. En réalité, il est soulagé à la fin des prétentions de la France à l’Empire. En tant que membre de l’aristocratie française, Gillenormand aurait déjà vécu la première Restauration en 1814, le règne raté de Louis XVIII, qui a tenté de faire reculer bon nombre des gains démocratiques de la révolution en utilisant le règne insensé de Bonaparte comme couverture. Au lieu de cela, cela a conduit Napoléon à reprendre le pouvoir et à la bataille de Waterloo.

Cette seconde Restauration, où l’on voit Pontmercy tenter de récupérer la garde de son fils, fut beaucoup plus violente que la première. Connue sous le nom de « Deuxième Terreur blanche », elle a eu lieu principalement dans les régions du sud de la France, où environ 200 à 300 partisans de Bonaparte ont été assassinés impitoyablement et publiquement par des royalistes déterminés à réprimer toute dissidence. Que Pontmercy soutient ouvertement Bonaparte est un danger pour lui-même et son fils, et pousse autant Gillenormand à maintenir Marius loin de son père qu’autre chose.

L’emprisonnement en France

« 19 ans pour avoir volé une bouchée de pain » de Jean Valjean est un système de justice célèbre, mais ce n’est pas vraiment si farfelu. Les juges de l’époque avaient un pouvoir sérieux sans trop de surveillance et pouvaient condamner leurs victimes bon gré mal gré. Quand ils ont été libérés, on leur a donné des papiers teints en jaune, de sorte que quiconque les recherchait un emploi sache instantanément qu’ils étaient d’anciens condamnés.

Cependant, les détails de l’emprisonnement de Valjean sont en fait incorrects. Il est censé être enterré à Toulon comme esclave de galère, mais selon les archives historiques, les galères de cette prison particulière ont cessé leurs activités en 1748, donc techniquement en 1815, il aurait été emprisonné ailleurs ou non un esclave de galère. Cela étant dit, les détails de la vie d’un esclave de cuisine, y compris la chaîne de cheville avec une boule de fer attachée (ou attachée l’une à l’autre) sont exacts, tout comme le travail de construction que les prisonniers ont été forcés de faire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.