Les résultats ont révélé qu’après 1 an de prise de ces suppléments, les taux sanguins d’un type de vitamine D (25-OH) et d’un type d’oméga-3 (n-3 FA) étaient respectivement de 39% et 55% plus élevés chez ceux qui prenaient les suppléments par rapport à ceux qui prenaient un placebo, chez lesquels les changements étaient minimes.
Cela suggère que les corps des participants ont réussi à absorber les suppléments.
Étonnamment, chez les personnes prenant des suppléments de vitamine D, les taux d’IL-6 étaient 8,2% plus élevés.
Les niveaux de hsCRP étaient de 35.7% plus élevé chez les personnes ayant une vitamine D de base plus faible, ce qui suggère que ceux qui prennent des suppléments parce qu’ils ont de faibles niveaux de vitamine D peuvent en fait augmenter leurs niveaux de ce marqueur inflammatoire particulier.
De plus, parmi les personnes recevant des oméga-3, les niveaux de hsCRP ont diminué chez celles ayant une faible valeur de base de n-3 FA, mais pas chez celles ayant une consommation d’huile de poisson plus élevée.
De manière concluante, sur 1 an de l’étude, aucun des deux suppléments n’a diminué les niveaux de biomarqueurs de l’inflammation.
« Bien que l’essentiel soit que nous n’ayons pas constaté de réduction des marqueurs de l’inflammation chez ceux qui prenaient l’un ou l’autre supplément, nous avons constaté que les personnes dont la consommation de poisson était faible au départ avaient une réduction de l’un des biomarqueurs de l’inflammation. »
Dr Karen Costenbader
« Il sera intéressant et important de voir les résultats des futures analyses vitales, en particulier celles qui examinent le risque de maladies plutôt que les biomarqueurs. »
Bien que ces résultats semblent ne suggérer aucun avantage clinique de la prise de suppléments pour réduire l’inflammation systémique, l’essai comportait un certain nombre de limites.
Par exemple, la cohorte était un petit aperçu des recrues initiales; l’équipe n’en a testé que 1 500 sur un potentiel de 25 000. Si la cohorte avait été plus importante, les résultats auraient pu être plus clairs.
De plus, ils n’ont testé qu’une forme de vitamine D et une forme d’oméga-3. D’autres formulations de ces suppléments pourraient être plus efficaces pour réduire l’inflammation systémique.
Pour ces raisons, une enquête plus approfondie est nécessaire.