Musculo-squelettiques

Blessures musculo-squelettiques non accidentelles

Dans un contexte clinique où les blessures musculo-squelettiques constituent la principale plainte, il est impératif de maintenir un seuil de suspicion de violence physique comme principale cause de blessure. Les blessures non accidentelles peuvent être difficiles à reconnaître, car les gardiens divulguent rarement les mauvais traitements, certains enfants ne peuvent pas fournir d’antécédents, et les signes et symptômes de violence physique peuvent être subtils ou confondus avec d’autres diagnostics pédiatriques courants.

Signes &Symptômes

  1. Antécédents incompatibles avec une blessure
  2. Les lésions cutanées sont les plus fréquentes, y compris les brûlures et les ecchymoses. Des ecchymoses multiples devraient susciter une forte suspicion de traumatisme non accidentel.
  3. Fractures à haute spécificité pour les traumatismes non accidentels

a. La fracture d’angle, également appelée fracture de la poignée de seau, est une fracture métaphysaire pathognomonique d’un traumatisme non accidentel. (see below)

Corner fracture

Image source: Radiology Assistant

b. Scapula fractures
c. Spinous process
d. Sternum fractures
e. Skull fractures
f. Multiple fractures in various stages of healing
g. Fractures bilatérales
h. Fractures osseuses longues (en particulier fractures en spirale du fémur et de l’humérus) chez les nourrissons non mobiles
i. Fractures métaphysaires
j. Fréquence des fractures: humérus > tibia > fémur
k. Les fractures diaphysaires sont quatre fois plus fréquentes que les fractures métaphysaires
l. Fractures posterieures des côtes (voir ci-dessous)

Fractures des côtes postérieures
Source de l’image: Assistant de radiologie

4. Demander des soins médicaux dans différents établissements pour des événements répétés.
5. Les facteurs de risque associés à la maltraitance comprennent la prématurité, la jeunesse parentale et le statut de célibataire

Il existe des conditions médicales qui peuvent prédisposer les enfants à avoir des anomalies osseuses les rendant plus enclins aux fractures. Ces conditions justifient un examen plus approfondi. Il est important de les considérer comme une étiologie de la fracture et non exclusivement d’abus.

  • Ostéogenèse imparfaite (en particulier de type IV qui n’a pas la sclérotique bleue distinctive)
  • Ostéomyélite
  • Hyperostose corticale infantile
  • Leucémie
  • Hypervitaminose A
  • Rachitisme

Évaluation: Imagerie

  • Radiographies: poitrine, crâne, Vues AP des bras, avant-bras, mains, bassin, cuisses et jambes, vue latérale de la colonne vertébrale occasionnellement (selon les circonstances)
  • Enquête squelettique: doit être incluse dans l’évaluation initiale
  • Analyse osseuse: alternative ou complément à l’étude radiographique du squelette dans certains cas, en particulier chez les enfants de plus d’un an. Il offre une sensibilité accrue pour détecter les fractures des côtes, les fractures subtiles de l’arbre et les zones d’élévation périostée précoce. Le scan osseux n’est pas utile dans les fractures métaphysaires ou crâniennes et n’est pas indiqué après cinq ans.

Gestion
Les médecins sont légalement tenus de signaler les cas présumés de maltraitance et de négligence envers les enfants. Les médecins bénéficient d’une immunité de responsabilité civile et pénale s’ils signalent de bonne foi, mais peuvent être accusés d’un crime pour défaut de déclaration.

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